L’homme qui regardait la montagne de Massimo Calvi

Un homme à la fin de ses jours choisit de vivre le temps qui lui reste auprès d’une montagne. Que cherche l’homme ? Et que représente cette montagne ? En douze jours (plus un), le récit prend la forme d’un voyage intérieur subtil et émouvant, un retour aux sources nourries des éléments constitutifs de la montagne : l’eau, l’air, le feu, la pierre, le bois, l’herbe. La montagne est alors l’occasion de parler de la mère, du père, de la foi, de l’amour, des enfants, du désir, du rapport à la nature… Un texte puissant et poétique au plus près de ce qui fait la substance d’une vie.

« Chaque chapitre s’ouvre et se referme sur les flancs d’une seule page, que l’on gravit puis dévale, avec l’ivresse de la satiété atteinte. Charles Juliet n’est plus, mais on ne peut s’empêcher d’imaginer la connivence qu’il aurait sentie avec Massimo Calvi, dont l’écriture frappe par sa netteté lumineuse comme par son infinie modestie. » Marine Landrot, Télérama