Description
« En décembre 2013, j’ai couvert la guerre en Centrafrique aux premiers jours de l’intervention française, l’opération Sangaris. J’étais accompagné d’une jeune photographe, Camille Lepage. Un samedi matin, nous avons assisté à un lynchage. Ce n’étaient pas des soldats russes ou syriens. Ce n’étaient ni des miliciens ni des djihadistes, pas plus que des Nazis ni des tortionnaires français de la guerre d’Algérie. C’étaient des femmes et des hommes de la rue, des gens comme vous et moi. Avec Camille, nous avons été entraînés par ce courant ultra-violent de gens ordinaires. Elle en est morte. »
Comment faire l’expérience de la violence extrême sans en être soi-même changé ? Reporter de guerre, Laurent Larcher livre un récit haletant, au cœur des ténèbres, pour comprendre la mort d’une jeune photojournaliste. Du théâtre grec à René Girard, de Michel Foucault au grand roman américain, l’auteur confronte les textes à son expérience des violences de masse, cherchant à cerner cette soif de sang qui bat dans l’histoire de l’humanité.
« Couvrir la guerre, survivre aux images gravées dans la mémoire : le journaliste Laurent Larcher livre un témoignage à la fois sensible et terrible sur les conflits qu’il a suivis. » Gilles Heuré, Télérama
« Cet ouvrage kaléidoscopique est d’abord un récit qui plonge le lecteur au cœur d’un conflit, au plus près de la présence sur le terrain d’un reporter de guerre. Il fournit un témoignage de première main, parfois intime, du travail du journaliste confronté à la violence, nourrissant la réflexion sur l’humain et l’inhumain. […] D’une grande honnêteté et pétri de sensibilité, ce récit touche au cœur. » Thomas Hoffnung, La Croix l’hebdo
“ Dans un récit très personnel et poignant, le journaliste Laurent Larcher réfléchit sur le journalisme en zone de guerre et sur la violence de masse.” Laurent Lemire, Livres Hebdo
« Laurent Larcher a écrit un grand livre : sidérant, profond, intelligent, émouvant… bref, du très très bon ! » Thomas Brunet, Librairie Le Divan