Description
Le cinéma, usine à rêve ? L’auteur reprend cette affirmation de manière littérale en creusant les liens entre cinéma et psychanalyse, entre les frères Lumière et Freud, et en s’arrêtant sur « La maison du docteur Edwardes » d’Hitchcock, où deux psychanalystes écoutent un personnage en train de raconter
un rêve.
Le cinéma, art du mouvement ? Le mot « cinéma » vient du grec « Kinéma » qui signifie le mouvement. Et avant l’invention des frères Lumière, il y a le zoétrope. Une histoire des techniques qui éclairent la naissance d’un art.
Le cinéma, une question de point de vue ? En réfléchissant à des scènes où le metteur en scène adopte celui des oiseaux (Hitchcock encore), du hibou (de Palma) ou d’une mouche, l’auteur nous invite à réfléchir à la différence entre une image de la chose et la chose elle-même.
Le cinéma, un art du montage ? En reprenant l’image de Jeunes et innocents (Hitchcock toujours), où l’assassin a peut-être agi le temps de fermer les yeux, Peter Szendy nous invite à « monter » notre vie. Chacun d’entre nous peut faire du montage en clignant des yeux.
« Si le cinéma capte la vie et la recrée, pourquoi la vie, elle, a-t-elle besoin de faire “son” cinéma, en se montrant parfois excessive et capricieuse ? Et comment arrive t-il même qu’elle “se” fasse du cinéma, selon une autre expression voisine, quand elle en vient à rêver, à se bercer d’illusions ? De telles questions cascadantes rythment le court et tendre texte de Peter Szendy, Faire son cinéma, qui réjouira les cinéphiles petits et grands. » Juliette Cerf, Télérama