Description
Chercheuse en sciences sociales, Alexandra Saemmer part sur les traces de sa famille, dont l’histoire a toujours été cachée au fond des tiroirs, noyée dans l’oubli et la honte. Car l’autrice descend de Sudètes, un peuple sans pays, expulsé de Tchécoslovaquie à la fin de la Seconde Guerre mondiale pour avoir voté en faveur de son intégration dans l’Allemagne nazie.
Née en Allemagne, l’autrice a grandi avec la honte d’appartenir au peuple des « bourreaux ». Mais c’est aussi la honte des soldats vaincus, des suprémacistes déchus, des femmes violées à la marge des champs de bataille et des réfugiés partis de leur pays sans rien, qu’elle croise au fil de son enquête.
Pour comprendre si son grand-père, soldat dans la Wehrmacht, a adhéré au national-socialisme, élucider le secret des origines de sa mère et retrouver son oncle mystérieusement disparu, il lui a fallu s’aventurer dans les zones grises et silencieuses de l’histoire. Aux archives et aux entretiens s’est ajouté un fascinant travail ethnographique au sein de groupes Facebook où la communauté sudète se raconte, à l’abri des regards.
En résulte un livre hanté par le fantôme d’une Europe en guerre, une troublante réflexion sur la mémoire des peuples et des choix collectifs et, à travers le récit de gens ordinaires, un espoir : réparer les vivants.
« Un captivant livre-puzzle sur les traces d’un passé européen méconnu. » Ivan Jablonka
« Une enquête nuancée et intime. Des interrogations qui sous-tendent ce beau livre, émane une étude sensible sur la place de l’histoire familiale et collective dans la formation de la conscience individuelle. » Félix d’Assumçao, Le Monde des livres
« Une enquête familiale captivante.» Astrid de Larminat, Le Figaro littéraire
« Un récit intime et personnel qui nous renvoie à une page de l’histoire européenne souvent méconnue.
Passionnant et instructif, une histoire qui nous concerne tous. » Nicolas Herbeaux, France Culture
« Une passionnante enquête familiale. » Yasmine Chouaki, En Sol Majeur,RFI
« À travers la généalogie et la galerie de portraits d’Alexandra Saemmer, c’est toute la complexité d’une époque qui se joue. » Jean Sévillia, Le Figaro Magazine
« Confrontant des récits contradictoires, mêlant archives, témoignages et observation de forums de descendants
des Sudètes, Alexandra Saemmer signe un texte courageux, rigoureux et prenant. » Eyoum Nganguè, Le Pèlerin
« Alexandra Saemmer s’efforce de reconstituer le puzzle familial en scientifique et de réparer les disparus en se réparant elle-même. » Yves Viollier, La Vie
« Un livre puissant. » Yves Pagès, Le Canard enchaîné
« Un récit saisissant. » Historiquement Show, Histoire TV
« À travers cette enquête captivante, Alexandra Saemmer fait ressurgir un épisode méconnu de l’histoire européenne. » Laurent Lemire, Livres Hebdo
« Un livre fascinant. » Anne Dastakian, Marianne
« Un livre riche et sensible sur un sujet peu traité, qui ne manquera pas de faire réfléchir sur les mémoires allemandes du « Troisième Reich » et les multiples manières de les interroger. » L’Histoire
« Le très beau Les Zones grises d’Alexandra Saemmer est sans doute historiquement l’un des récits les plus délicats de cette rentrée qui revient depuis les sciences sociales sur le destin des femmes de sa famille issue des Sudètes, où est questionné le rapport de sa famille au nazisme. » Simona Crippa et Johan Faerber, Collateral
« Un des grands livres de la rentrée. Un récit intime sur un pan de l’histoire invisibilisé. Remarquable ! » Lyonel, Librairie Dialogues (Morlaix)
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