Description
« À force de sauter d’un avion à un autre pour couvrir un sommet économique à Singapour ou au Japon, je survolais une planète que je croyais connaître. Si je mesurais la gravité des mots que j’employais dans mes articles, je n’avais pas forcément conscience du sort des victimes. Il a fallu que ma mère tombe gravement malade dans les années qui suivirent la chute de Lehman Brothers pour que j’éprouve dans ma chair la violence des mesures que j’énumérais dans mes articles. »
Plus de quinze ans après la chute de Lehman Brothers, quels stigmates a laissé à l’Europe la crise de 2008 ? Antonio Rodriguez Castiñeira, journaliste économique, navigue sans peine dans le vocabulaire technique des puissants de ce monde. À bord d’un étonnant taxi qui le mène des côtes galiciennes, région pauvre du Nord de l’Espagne, jusqu’à à la Suisse, il emprunte les routes de l’émigration espagnole et rencontre ceux qui ont dû partir, ceux qui sont rentrés et ceux qui ne sont jamais partis. À travers leurs récits, il renoue avec sa propre histoire et plonge dans les conséquences bien réelles d’une crise qui, pour beaucoup, reste abstraite.
Un road-trip économique et intime qui dessine peu à peu le portrait d’un continent fracturé et livre une clé pour comprendre la colère qui monte partout en Europe.
« Inspiré par Les Raisins de la colère de John Steinbeck, Les Chemins de la colère est un voyage au cours duquel on apprend beaucoup des ravages de la désindustrialisation, des échecs de la gauche française qui a oublié ces électeurs ouvriers et ruraux. On voit les traces des «Trente Douloureuses» et leurs conséquences sur la montée du populisme. » Paul Ackermann, Le Temps
« Antonio Rodriguez entraîne le lecteur dans un véritable road-trip économique et intime qui dessine le portrait d’un continent fracturé, tout en livrant une clé pour comprendre la colère qui monte partout en Europe. Un livre qui se lit comme un roman. » L’Yonne républicaine
« En se lançant dans un road trip à travers les retombées de la crise, l’auteur refait le chemin suivi dans les
années 1980 par ses parents depuis leur Galice natale jusque dans le Jura suisse pour fuir la misère de la côte
de la Mort. En résulte un attachant récit. » Gérald Papy, Le Vif.be
« Pour la première fois – c’est son cinquième livre -, Antonio Rodriguez choisit de s’éloigner de la posture du journaliste : il franchit la ligne pour se faire témoin, aussi sollicité par le devoir de mémoire envers ses parents récemment disparus dans ce livre, il relie les trajectoires individuelles aux grandes mutations politiques et économiques. » Lémanbleu.tv
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